Voici les huiles d’olive à ne surtout pas utiliser, elles sont mauvaises pour la santé d’après 60 Millions de Consommateurs

Choisir une huile d’olive de qualité ne se limite pas à regarder le prix ou la forme de la bouteille. Une récente enquête menée en mai 2025 par 60 millions de consommateurs révèle des informations préoccupantes sur certaines huiles d’olive à éviter, disponibles en grandes surfaces, y compris parmi les références bio. Ces produits présentent non seulement une qualité gustative dégradée mais contiennent aussi des substances indésirables comme des hydrocarbures et des plastifiants.

Que révèle l’enquête de 60 millions de consommateurs ?

L’étude a passé au crible 22 huiles d’olive, françaises et importées, dont plusieurs issues de l’agriculture biologique. Contrairement aux idées reçues, même les huiles bio sont concernées par la présence de polluants. Aucun segment n’est totalement épargné, ce qui impose une vigilance accrue lors de l’achat.

Les analyses ont porté sur plusieurs critères essentiels : qualité gustative, respect de l’appellation « vierge extra », et recherche de substances potentiellement cancérogènes. Les résultats mettent en avant des écarts notables entre marques et origines, soulignant la nécessité d’un choix éclairé. Selon certains experts, choisir une huile bien classée reste essentiel si l’on souhaite préserver sa santé ; d’ailleurs, une huile d’olive à moins de 7€ a été désignée comme la meilleure pour la santé selon l’avis de 60 millions de consommateurs.

Quels types de contaminants faut-il craindre dans l’huile d’olive ?

La contamination par hydrocarbures, notamment MOSH et MOAH, est un problème mis en évidence par cette enquête. Plusieurs échantillons affichent des taux supérieurs aux recommandations, particulièrement l’huile Eco+, avec un niveau de MOAH cinq fois supérieur aux seuils conseillés. Ce constat alarme sur la potentielle exposition à des substances cancérigènes.

Autre source d’inquiétude : la présence de plastifiants comme les phtalates, détectés dans des marques telles que Carapelli, Monini et Terra Delyssa. Ces composés sont soupçonnés d’être des perturbateurs endocriniens, capables d’interférer avec le système hormonal humain, surtout en cas de consommation régulière.

Pourquoi les MOSH/MOAH posent-ils problème ?

Les hydrocarbures MOSH peuvent s’accumuler dans l’organisme, tandis que certains MOAH sont classés comme potentiellement cancérogènes. L’enquête montre que ces contaminants dépassent parfois largement les seuils recommandés, notamment dans les huiles premier prix et certaines huiles bio également concernées, exposant ainsi les consommateurs à des risques sanitaires sur le long terme.

Ce risque n’est pas limité à un type de produit ou de marque, d’où l’importance de rester informé sur la composition réelle des huiles achetées.

Que penser de la présence de plastifiants ?

Les plastifiants (phtalates) retrouvés dans certaines huiles d’olive, notamment chez Carapelli, Monini et Terra Delyssa, soulèvent de sérieuses questions. Leur rôle de perturbateurs endocriniens les rend particulièrement problématiques pour les populations sensibles comme les enfants et les femmes enceintes. Même si le danger n’est pas immédiat, leur accumulation peut s’avérer risquée à long terme.

La prudence s’impose donc lors du choix d’une huile d’olive destinée à une utilisation familiale quotidienne, afin de limiter l’exposition à ces substances indésirables.

La qualité gustative en question : que valent vraiment certaines huiles vierges extra ?

En plus des analyses chimiques, l’enquête a évalué la qualité gustative de chaque flacon. Résultat : sept huiles ne méritaient pas l’appellation « vierge extra » selon les experts, présentant des goûts moisis ou rances, révélateurs d’une fabrication ou conservation défaillante. Cette qualité gustative dégradée impacte autant le plaisir en cuisine que la valeur nutritionnelle du produit.

Pour profiter pleinement des bienfaits de l’huile d’olive sans mauvaises surprises, il est donc conseillé d’éviter ces références mal notées et de privilégier les producteurs soucieux de la qualité.

Comment différencier une « vraie » vierge extra d’une fausse ?

Une véritable huile d’olive vierge extra se reconnaît à ses arômes fruités et à l’absence de défauts majeurs (piquant trop marqué, goût métallique). Certaines huiles testées, bien que labellisées « vierge extra », affichaient pourtant des défauts flagrants. D’où l’intérêt de se tourner vers des huiles AOP ou issues de petits producteurs réputés pour leur exigence.

Le label ne fait pas tout : l’expérience gustative doit guider le choix autant que la lecture attentive des résultats d’enquêtes indépendantes.

Existe-t-il des différences entre huiles bio et conventionnelles ?

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les huiles bio également concernées par la contamination ne sont pas systématiquement meilleures. Certaines présenteraient elles aussi des traces de substances potentiellement cancérigènes et des défauts gustatifs, rappelant que le label bio garantit avant tout les pratiques agricoles et non la pureté du produit fini.

Il est donc essentiel de rester attentif aux résultats des enquêtes, même lorsqu’on privilégie des huiles certifiées bio.

Que faire pour sélectionner les meilleures huiles d’olive ?

Pour limiter l’exposition à la contamination par hydrocarbures ou autres résidus indésirables, quelques mesures simples s’imposent. Les experts recommandent de privilégier les huiles d’AOP ou issues de petits producteurs connus pour leur transparence et leur exigence de fabrication. Éviter les premiers prix ou marques génériques (notamment Eco+, Carapelli, Monini, Terra Delyssa) permet de réduire le risque de tomber sur une huile médiocre ou contaminée.

Il convient également de consulter régulièrement les résultats d’enquêtes indépendantes comme celle menée par 60 millions de consommateurs, de sentir et goûter l’huile avant usage, et de varier les provenances pour limiter l’effet cumulatif des contaminants.

  • Privilégier les huiles AOP ou celles provenant de petits producteurs réputés.
  • Éviter les premiers prix et marques génériques souvent moins contrôlées.
  • Se référer aux enquêtes indépendantes pour guider ses choix.
  • Sentir et goûter systématiquement l’huile avant utilisation, en cas de doute s’abstenir.

Enfin, conserver son huile à l’abri de la lumière et bien refermer la bouteille aide à préserver ses arômes et à limiter le développement de substances indésirables. En restant vigilant et bien informé, il devient possible de profiter des atouts de l’huile d’olive tout en préservant sa santé et celle de ses proches.

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