Taxe foncière : voici les nouveaux seuils de revenus à ne pas dépasser pour être exonéré en 2026

Les changements récents concernant la taxe foncière retiennent toute l’attention des retraités, surtout ceux disposant de ressources modestes. Selon le site Pleinevie, les plafonds de revenus pour l’exonération vont être revalorisés pour 2026, ouvrant la voie à un plus grand nombre de foyers éligibles. Entre critères d’âge, revenu fiscal de référence (RFR) et composition du foyer, il n’est pas toujours facile de s’y retrouver. Voici un point complet pour comprendre ce qui évolue, à qui s’adressent ces mesures et comment éviter toute mauvaise surprise lors du calcul de la taxe foncière.

Quels sont les nouveaux seuils de revenus pour l’exonération en 2026 ?

Le principal critère ouvrant droit à une exonération totale ou partielle de la taxe foncière reste le revenu fiscal de référence (RFR), mentionné sur l’avis d’impôt. Pour bénéficier de cette mesure en 2026, il faut prendre en compte les revenus perçus en 2025. Seuls ceux-ci seront examinés par l’administration fiscale pour déterminer l’éligibilité à l’exonération.

Pour une personne seule, le seuil est fixé à 12 818 € par part fiscale. Ce montant augmente selon le nombre de demi-parts attribuées au foyer. Par exemple, un couple de retraités disposant de deux parts ne devra pas dépasser 19 664 € de RFR. À chaque demi-part supplémentaire, le plafond grimpe de 3 423 €. Cette adaptation permet d’ajuster précisément les seuils aux situations familiales variées. Pour mieux comprendre les dispositifs permettant de réduire la charge fiscale, il peut être utile de se tenir informé sur les solutions méconnues pour alléger ou éviter la taxe foncière, notamment pour les personnes de plus de 65 ans.

Qui peut prétendre à l’exonération totale de la taxe foncière ?

L’exonération de taxe foncière ne concerne pas tous les retraités automatiquement. Elle cible avant tout certains profils considérés comme fragiles ou modestes. Les bénéficiaires de l’ASPA (allocation de solidarité aux personnes âgées), de l’ASI (allocation supplémentaire d’invalidité) ou encore de l’AAH (allocation aux adultes handicapés) peuvent en profiter si leur revenu fiscal de référence demeure sous les plafonds fixés. De même, toute personne âgée de plus de 75 ans au 1er janvier 2026 y a droit, à condition que ses ressources restent dans les limites autorisées.

La composition familiale influence également l’accès à l’exonération. Il est donc essentiel pour les couples de retraités de vérifier attentivement leur avis d’imposition afin d’identifier le nombre exact de parts fiscales et de comparer leurs ressources annuelles avec les seuils officiels. Aussi, il existe un nouvel abattement fiscal important lié à l’âge : l’évolution des droits à abattement dès un certain âge mérite d’être étudiée pour optimiser sa fiscalité.

Comment s’appliquent les seuils pour un couple de retraités ?

Pour un couple de retraités, la règle est simple : deux parts fiscales donnent droit à un plafond de 19 664 €. Si le foyer bénéficie de demi-parts supplémentaires, par exemple en cas d’invalidité, chaque demi-part ajoute 3 423 € au seuil initial. Bien comprendre le calcul des parts fiscales est primordial pour estimer correctement son éligibilité.

Il convient donc d’additionner tous les revenus imposables de l’année précédente et de comparer ce total au plafond correspondant à la situation du foyer. En cas de doute, solliciter un rendez-vous auprès du service des impôts peut aider à éviter de possibles erreurs et à sécuriser l’exonération de la taxe foncière.

Qu’en est-il entre 65 et 75 ans ?

Les retraités âgés entre 65 et 75 ans ne sont pas oubliés : ils peuvent bénéficier d’un abattement forfaitaire de 100 € sur la taxe foncière, à condition de respecter les mêmes plafonds de ressources. Un allégement qui, bien que modeste, s’avère appréciable alors que la taxe foncière dépasse souvent 1 000 € par foyer.

Il est conseillé de vérifier sa situation d’âge au 1er janvier et de consulter ses avis d’imposition récents. Une légère variation de revenus peut suffire à ouvrir droit à cet avantage fiscal réservé aux seniors dont la pension reste modérée.

À quelles autres conditions faut-il prêter attention ?

L’octroi de l’exonération de taxe foncière suppose quelques démarches pratiques et une vigilance accrue. Les données fiscales prises en compte sont celles connues par l’administration au moment de la taxation. Si vos revenus évoluent en 2025, il est impératif de déclarer tout changement sans attendre. Une déclaration incomplète ou erronée risque de faire perdre le bénéfice de l’exonération ou d’entraîner un rappel désagréable.

Dans certaines situations spécifiques – différents statuts au sein du foyer, changements familiaux – la lecture des plafonds peut se compliquer. Là encore, le centre des impôts reste le meilleur interlocuteur pour obtenir des réponses personnalisées et garantir le respect des droits liés à l’âge et aux ressources.

Des questions courantes sur la taxe foncière et son exonération

De nombreux retraités s’interrogent sur les modalités d’exonération ou sur la manière de calculer leurs parts fiscales. Quelques éléments clés permettent de mieux anticiper la facture fiscale à venir et de clarifier certaines zones d’ombre récurrentes.

La taxe sur les ordures ménagères (teom) est-elle supprimée en même temps ?

Même lorsque l’on bénéficie de l’exonération de taxe foncière, la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) reste due. Être exonéré de la taxe principale n’efface pas cette contribution obligatoire, qu’il convient donc d’intégrer dans le budget annuel du foyer.

Cette distinction surprend parfois certains retraités qui découvrent une ligne « teom » sur leur avis après avoir cru à une exonération totale. La vigilance lors de la réception de l’avis d’imposition évite ce type de confusion et permet de mieux gérer ses finances.

Quelles démarches faut-il accomplir pour rester éligible ?

En principe, l’exonération de taxe foncière est appliquée automatiquement dès lors que les revenus fiscaux de référence restent sous les seuils prévus. Cependant, il est important d’actualiser régulièrement sa situation personnelle (état-civil, adresse, composition familiale). Toute modification (entrée en maison de retraite, décès d’un conjoint…) doit être signalée rapidement à l’administration fiscale.

Un suivi rigoureux des documents transmis et une communication proactive avec les services fiscaux garantissent la bonne prise en compte de la situation réelle du ménage. Cette rigueur permet d’éviter les oublis d’exonération ou les erreurs de droit, notamment pour les retraités concernés par ces mesures.

  • RFR maximum pour exonération : 12 818 € pour une part, +3 423 € par demi-part supplémentaire
  • Exonération totale pour bénéficiaires ASPA/ASI/AAH ou retraités de plus de 75 ans
  • Abattement de 100 € possible entre 65 et 75 ans sous conditions de ressources
  • Couple de retraités : seuil fixé à 19 664 € pour deux parts fiscales
  • La TEOM reste due même en cas d’exonération de la taxe foncière
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