Vous sentez-vous prisonnier d’un rythme effréné, hésitant à lever le pied par crainte de voir votre future pension s’effondrer irrémédiablement ? La retraite progressive 60 ans s’impose désormais comme la solution idéale pour réduire votre activité sans sacrifier vos acquis, grâce à une accessibilité fixe et une procédure administrative totalement repensée. Cet article détaille les conditions d’éligibilité précises et les leviers pour transformer cette période de transition en une véritable opportunité d’optimiser le montant de votre retraite finale.
La retraite progressive à 60 ans : ce qui change vraiment pour vous
Fin du casse-tête : un âge fixe à 60 ans pour tous
Depuis le 1er septembre, la retraite progressive est accessible dès 60 ans. C’est fini, ce système illisible où votre année de naissance repoussait sans cesse l’échéance. Désormais, la règle est fixe. C’est un changement radical pour votre fin de carrière.
L’État a tranché via le Décret n° 2025-681 du 23 juillet 2025. Cette simplification s’applique officiellement à toutes les pensions prenant effet au 1er septembre 2025. C’est gravé dans le marbre.
Oubliez les calculs d’apothicaire impossibles. Vous avez 60 ans ? C’est le bon moment.
Les conditions à remplir : plus que l’âge, les trimestres comptent
Attention, souffler vos 60 bougies ne suffit pas pour débloquer ce droit. C’est juste la première porte à franchir.
Le vrai sésame, c’est de justifier d’une durée d’assurance d’au moins 150 trimestres, tous régimes confondus. Sans ce chiffre précis sur votre relevé, le dossier sera rejeté. C’est une condition stricte et non négociable.
Pour éviter toute mauvaise surprise lors de votre demande en ligne, vérifiez ces deux critères :
- Âge minimum de 60 ans ;
- Avoir validé au moins 150 trimestres de cotisation.
Une mesure déconnectée de la réforme des retraites
Ne confondez pas tout. Cette ouverture de la retraite progressive 60 ans est totalement indépendante du chaos politique actuel sur la réforme des retraites. Que la réforme soit suspendue ou non, ce décret reste valide. Personne ne reviendra dessus.
C’est une aubaine pour aménager votre sortie sans subir l’incertitude ambiante. Vous gagnez enfin une visibilité concrète, contrairement au flou artistique sur l’âge exact de votre départ définitif. Profitez-en pour reprendre la main sur votre temps.
Une démarche enfin simplifiée : comment faire votre demande en ligne
Adieu la paperasse : une seule demande sur Info-Retraite.fr
Oubliez le parcours du combattant administratif où il fallait multiplier les dossiers pour chaque organisme. Désormais, la procédure est centralisée et simplifiée pour de bon. Une seule démarche suffit pour faire valoir vos droits.
Tout se passe désormais en ligne sur le portail officiel Info-Retraite.fr. C’est votre unique point d’entrée pour piloter toute l’opération.
Voici la marche à suivre exacte pour gagner du temps :
- Se connecter à son espace personnel sécurisé sur Info-Retraite.fr.
- Remplir le formulaire unique intitulé « Demander ma retraite progressive ».
- La demande est automatiquement transmise à toutes vos caisses de retraite (base et complémentaire).
Le simulateur en ligne : anticipez avant de vous lancer
Ne signez rien sans avoir fait vos calculs au préalable, une simulation s’impose vraiment. Le portail Info-Retraite.fr propose un simulateur pour estimer vos futurs revenus. C’est la seule façon d’éviter les mauvaises surprises financières.
Bonne nouvelle, le groupement Union Retraite a confirmé que le simulateur a été mis à jour dès le 1er septembre pour intégrer l’âge de 60 ans. L’accès est donc déjà opérationnel, plus tôt que prévu. Vous pouvez tester votre éligibilité immédiatement.
Les délais à connaître pour ne pas rater le coche
L’anticipation est la clé, sinon vous risquez un rejet pur et simple. Vous devez transmettre votre demande à votre caisse de retraite au moins cinq mois avant la date de début souhaitée de votre retraite progressive. Ne vous y prenez pas à la dernière minute.
N’oubliez pas que vous devez aussi négocier votre passage à temps partiel avec votre employeur. Cette démarche doit être faite en parallèle, via une lettre recommandée avec accusé de réception. Sans cet accord formel, tout le processus échoue.
Qui est concerné et quelles sont les règles du jeu ?
Salariés, indépendants, fonctionnaires : un dispositif large
La retraite progressive n’est pas réservée qu’aux salariés du privé. Ce dispositif couvre désormais la quasi-totalité des actifs français, offrant une flexibilité bienvenue en fin de carrière.
Que vous soyez fonctionnaire ou indépendant, le mécanisme s’adapte à votre statut. Une ouverture massive qui change la donne pour beaucoup de fins de carrière et évite une rupture brutale.
- Les salariés du secteur privé
- Les agents non titulaires de la fonction publique
- Les travailleurs non-salariés (artisans, commerçants)
- Les professions libérales et les avocats (depuis le 1er janvier 2024)
- Les chefs d’exploitation agricole
Travailler moins, mais combien ? les limites à respecter
Pour les salariés, le principe est de passer à temps partiel. Votre nouvelle durée de travail comprise entre 40% et 80% d’un temps plein est une condition sine qua non. Si vous sortez de cette fourchette stricte, le droit s’éteint immédiatement.
La fraction de pension que vous toucherez sera calculée en proportion inverse. Si vous travaillez à 60%, vous toucherez 40% de votre pension de retraite provisoire. C’est un calcul simple qui compense votre perte de salaire immédiate sans complexité inutile.
L’accord de l’employeur : une étape non négociable
Pour les salariés, l’accord de votre employeur pour le passage à temps partiel est indispensable. Il ne s’agit pas d’un droit automatique, contrairement à ce que beaucoup pensent, et l’entreprise garde son mot à dire.
Vous devez faire votre demande par lettre recommandée. L’employeur a deux mois pour répondre. Son silence vaut accord tacite, mais un refus doit être motivé par l’incompatibilité avec l’activité économique de l’entreprise.
L’impact sur votre future pension et le contexte global
Au-delà de l’aménagement de votre temps de travail, la retraite progressive est aussi une stratégie financière. Voyons comment elle peut jouer en votre faveur pour votre pension définitive.
Un bonus pour votre retraite définitive : continuer à cotiser
Le grand intérêt de ce dispositif, c’est que vous continuez à cotiser malgré la baisse d’activité. Vous accumulez donc de nouveaux droits précieux pour votre future retraite. C’est un calcul gagnant.
Au moment de votre départ définitif, votre pension sera recalculée en intégrant les trimestres et les points acquis durant cette période. C’est un vrai plus par rapport au cumul emploi-retraite classique. Cette réévaluation change la donne financièrement.
Votre employeur peut même accepter de surcotiser sur la base d’un temps plein. Une option à négocier rapidement.
Et l’Agirc-Arrco dans tout ça ?
La demande unique concerne aussi votre retraite complémentaire. Vous percevrez donc une fraction de votre pension Agirc-Arrco, calculée sur les mêmes bases que pour le régime général. Cette synchronisation automatique évite enfin les démarches administratives redondantes et fastidieuses.
Et surtout, vous continuez d’acquérir des points Agirc-Arrco sur votre salaire à temps partiel. Ces points viendront gonfler votre future pension complémentaire lors de la liquidation finale. C’est un levier puissant pour maximiser vos revenus futurs.
L’avenir incertain : que se passe-t-il après 2026 ?
Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2026 prévoit une suspension de la réforme des retraites. Cela pourrait modifier l’âge légal et les trimestres requis pour les générations nées après 1964. Le cadre législatif bouge encore.
Attention, ces changements futurs ne sont pas encore pris en compte par les simulateurs. Le contexte reste mouvant pour ceux qui ne sont pas immédiatement concernés. La prudence reste votre meilleure alliée.
Cela rappelle la situation complexe pour les premiers Français qui vont partir à 64 ans. Restez vigilants face aux annonces.
La retraite progressive à 60 ans offre une opportunité unique d’aménager votre fin de carrière en douceur. Grâce à ce dispositif simplifié, vous continuez à valider des droits tout en réduisant votre activité. N’attendez plus pour simuler votre situation sur Info-Retraite.fr et préparer sereinement votre transition vers la retraite.





