« Un bruit de raclement » : les propriétaires de toutes ces voitures doivent surveiller ce problème (et ce n’est pas Stellantis)

Rien de plus inquiétant que d’entendre un bruit de raclement lors du démarrage ou en roulant. De nombreux propriétaires de Dacia et Renault, notamment ceux dont le véhicule a été produit entre 2012 et 2018, sont aujourd’hui confrontés à cette situation. Ce phénomène, qui touche plusieurs familles de moteurs essence, est causé par un allongement prématuré de la chaîne de distribution. Il s’agit là d’un véritable problème mécanique aux conséquences potentiellement graves si l’alerte sonore est ignorée.

Parmi les véhicules concernés figurent aussi bien des citadines que des familiales : Sandero, Logan, Dokker, Duster, Twingo 3, Clio 4, Captur… Aucun conducteur n’est vraiment épargné, tant la liste des modèles affectés équipés des moteurs 0.9 TCe, 1.0 TCe ou 1.2 TCe est étendue. Pour tous ces utilisateurs, il est essentiel de comprendre comment ce dysfonctionnement de la distribution se manifeste et pourquoi il demande une vigilance accrue.

Pourquoi ce bruit suspect apparaît-il sur tant de véhicules ?

La principale cause de ce bruit de raclement réside dans une usure anormale de la chaîne de distribution, pièce maîtresse du moteur. En temps normal, elle assure le bon fonctionnement des organes mécaniques et la performance générale du véhicule. Malheureusement, sur certains moteurs Renault et Dacia, une usure accélérée survient parfois dès les premières dizaines de milliers de kilomètres, comme l’ont confirmé plusieurs notes techniques internes.

Le plus souvent, ce signal sonore métallique provient d’un blocage du tendeur de chaîne ou d’un frottement excessif. Cela provoque alors une tension insuffisante, générant ce bruit si caractéristique. Plus l’usure progresse, plus le risque de panne sérieuse augmente, rendant indispensable une intervention rapide. Si vous rencontrez ce type d’incident au lancement ou dans le cadre d’un projet professionnel lié à l’automobile, il peut s’avérer judicieux de bénéficier d’un accompagnement expert à la création ou reprise d’entreprise pour structurer un plan d’action adapté face à ce genre de problématique technique.

Quels symptômes doivent inquiéter les conducteurs ?

Les premiers signes prennent généralement la forme d’un bruit anormal au démarrage à froid ou à bas régime. Un bourdonnement persistant, voire un claquement rappelant un vélo mal huilé, peut signaler un allongement prématuré de la chaîne. Ces bruits ne doivent jamais être pris à la légère.

D’autres symptômes peuvent accompagner ce dysfonctionnement : baisse de performance du moteur, alertes électroniques affichées sur le tableau de bord, consommation d’huile en hausse ou présence de limaille détectée lors des révisions. Tous ces signaux imposent une vérification immédiate pour éviter une aggravation. Se tenir informé des actualités liées à l’accompagnement mécanique et à la prévention des pannes reste donc essentiel ; à cet effet, consultez régulièrement des ressources spécialisées telles que la page dédiée aux actualités et conseils pour l’accompagnement à la gestion de tels incidents.

Comment réagir face à un tel dysfonctionnement de la distribution ?

Être attentif à toute variation acoustique est crucial pour intervenir avant qu’une panne sérieuse ne survienne. La priorité reste de ne pas négliger ces symptômes : une casse moteur peut arriver brutalement si la chaîne finit par sauter ou rompre. Les professionnels recommandent donc un contrôle systématique, surtout lors de l’achat d’un véhicule d’occasion équipé des moteurs concernés.

En général, la solution passe par le remplacement complet du système : chaîne, tendeur, guides et accessoires. Cette opération, coûteuse mais indispensable, permet de retrouver une sécurité mécanique optimale. Mieux vaut agir dès l’apparition du bruit, afin de limiter les dégâts et les frais.

Quels modèles sont les plus concernés par ce problème mécanique ?

Plusieurs références reviennent régulièrement sur les forums spécialisés et auprès des experts. Les moteurs essence 0.9 TCe, 1.0 TCe et 1.2 TCe produits entre 2012 et 2018 sont particulièrement touchés par ce problème de distribution et ce fameux bruit de raclement.

Que ce soit pour de petites voitures urbaines ou des familiales, la pluralité des modèles impactés explique l’inquiétude croissante des propriétaires. Il devient donc primordial de communiquer et de rester vigilant, notamment lors de l’acquisition d’un véhicule d’occasion :

MarqueModèleMotorisation(s)Dates de production
DaciaSandero 20.9 TCe / 1.0 SCe27/02/2014 – 12/04/2018
DaciaLogan0.9 TCe / 1.0 SCe27/02/2014 – 12/04/2018
DaciaDokker1.2 TCe05/07/2012 – 12/04/2018
DaciaDuster 11.2 TCe22/03/2013 – 12/04/2018
DaciaDuster 21.0 TCe / 1.2 TCe28/03/2017 – 12/04/2018
DaciaLodgy1.0 TCe / 1.2 TCe20/02/2012 – 12/04/2018
RenaultTwingo 30.9 TCe / 1.0 SCe01/09/2014 – 12/04/2018
RenaultClio 40.9 TCe / 1.2 TCe01/01/2012 – 12/04/2018
RenaultCaptur 10.9 TCe / 1.2 TCe02/07/2012 – 12/04/2018
RenaultMégane 41.0 TCe / 1.2 TCe22/05/2015 – 12/04/2018
RenaultScénic 41.2 TCe01/10/2015 – 01/12/2017
RenaultKadjar1.2 TCe10/07/2014 – 12/04/2018
RenaultKangoo 21.2 TCe16/07/2012 – 12/04/2018

Pour chaque modèle, il est recommandé de vérifier la date de fabrication, le type exact du moteur, et de consulter l’historique d’entretien concernant la distribution. Si aucune information n’apparaît dans le carnet d’entretien, mieux vaut redoubler de vigilance, surtout lors d’un achat en seconde main.

Certains spécialistes conseillent d’écouter attentivement le moteur à différents régimes, tout particulièrement à froid, car c’est souvent dans ces conditions que le bruit de raclement se manifeste le plus nettement.

À quoi s’expose-t-on en ignorant le problème ?

Ignorer ce type de problème mécanique expose directement le moteur à une détérioration progressive pouvant aller jusqu’à la casse moteur. Une chaîne affaiblie finit tôt ou tard par céder, entraînant des réparations très coûteuses, voire la nécessité de remplacer entièrement le moteur.

De plus, la formation de limaille métallique due à l’usure se propage dans le circuit de lubrification. Elle endommage non seulement la chaîne, mais aussi le carter et d’autres pièces essentielles, déclenchant ainsi des pannes en cascade. Plus on attend, plus la facture finale grimpe.

Quels frais prévoir en cas d’intervention ?

Le remplacement de la chaîne de distribution et de ses composants est une opération complexe, nécessitant plusieurs heures de main-d’œuvre qualifiée. Le coût dépasse fréquemment les mille euros, surtout si d’autres pièces ont été endommagées par la propagation du défaut.

Il est conseillé de faire appel à un atelier maîtrisant parfaitement les spécificités des moteurs concernés, qu’il s’agisse de tendeurs hydrauliques ou manuels. Il peut être utile de se renseigner sur une éventuelle prise en charge via la garantie constructeur ou une extension souscrite à l’achat.

Le blocage de la crémaillère est-il lié à ce dysfonctionnement ?

Dans ce contexte, le terme « crémaillère » désigne parfois maladroitement le tendeur de chaîne. Son blocage constitue le cœur du problème : incapable de maintenir la tension nécessaire, il favorise l’usure accélérée et le fameux bruit de raclement.

Des témoignages évoquent également une sensation de dureté inhabituelle dans la direction ou des vibrations sous le capot, autant de signes liés à ce dysfonctionnement de la distribution. Un examen rapide chez un professionnel s’impose dès l’apparition de ces symptômes.

Source : https://www.linternaute.com/auto/magazine/7532278-article-tce-renault/

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