Piscine hors-sol : c’est confirmé, une nouvelle taxe va tomber en 2025 et voici son montant

Les piscines hors-sol connaissent un succès grandissant, surtout avec l’arrivée des beaux jours. Pourtant, à partir de l’année 2025, une nouveauté risque de changer la donne pour de nombreux propriétaires en France : une obligation fiscale inédite va entrer en vigueur. Ces nouveaux dispositifs vont impacter près d’1,83 million de bassins privés sur les 3,5 millions recensés dans le pays. Fini la tranquillité sur le plan fiscal, car une nouvelle taxe spécifique vise désormais ces installations dès lors que certaines conditions sont réunies. Alors, qui est concerné, comment cela se calcule-t-il et à quoi s’attendre côté montant ?

Quels propriétaires de piscine hors-sol sont concernés par la nouvelle fiscalité ?

Dès janvier 2025, la législation évolue de façon significative concernant la fiscalité des piscines hors-sol. Les propriétaires jusque-là épargnés doivent désormais prévoir cette nouvelle charge si leur bassin répond à deux critères précis. D’une part, la surface de la piscine doit dépasser 10 mètres carrés. D’autre part, l’installation doit demeurer en place plus de trois mois consécutifs au cours de l’année. Cela vise principalement les piscines semi-permanentes ou fixes qui transforment durablement le jardin.

L’administration fiscale ne fait donc aucune distinction entre un bassin en béton ou en matériau composite tant que celui-ci reste accessible et utilisable plusieurs mois. Pour une piscine installée par exemple en mai et retirée en septembre, l’obligation fiscale s’applique si la durée totale dépasse les trois mois. Ce revirement exclut clairement les modèles démontables qui retournent au garage après la saison estivale, rassurant ainsi de nombreux ménages adeptes de solutions temporaires.

  • Surface supérieure à 10 m² : imposable
  • Bassin installé plus de trois mois d’affilée : imposable
  • Piscine démontable (moins de trois mois / saison) : non concernée
  • Tous types de matériaux ou formes sont pris en compte
  • Valeur locative du bien revue à la hausse

À combien s’élève la taxe d’aménagement pour une piscine hors-sol en 2025 ?

La principale nouveauté repose sur l’application de la taxe d’aménagement aux piscines hors-sol pérennes. En pratique, il existe une valeur forfaitaire fixée à 262 euros par mètre carré pour l’année 2025, à laquelle s’ajoute un taux décidé localement par les conseils municipaux et départementaux. Il faut donc distinguer la base nationale du montant de la taxe réellement payé par chaque foyer. Par ailleurs, l’entretien et la protection de ces piscines suscitent toujours autant d’intérêt auprès des particuliers, notamment lorsqu’il s’agit d’éviter les problématiques liées à l’usage inapproprié par des tiers. À ce titre, il peut être judicieux de consulter des retours d’expérience récents sur la manière de limiter le phénomène des piscines privées squattées pour protéger son installation pendant la saison estivale.

Le calcul de la taxe commence par la multiplication de la surface de la piscine (en m²) par la valeur forfaitaire. Ensuite, les autorités locales appliquent leur propre pourcentage, ce qui implique des écarts parfois notables selon la commune. Ainsi, le montant de la taxe peut grimper sensiblement pour certains départements ou régions métropolitaines où la fiscalité locale est plus élevée.

Comment calculer sa taxe d’aménagement en 2025 ?

Par exemple, pour une piscine hors-sol de 32 m², la base brute représente déjà 8 384 € (32 x 262). Ensuite, si le taux cumulé municipal et départemental s’élève par exemple à 4 %, le montant final tourne autour de 335 € (8 384 x 0,04). Dans les zones comme l’Île-de-France, où certains abattements s’appliquent et où les taux locaux peuvent différer, la somme varie encore davantage.

Pour mieux anticiper la charge induite :

  • Multiplier la surface de la piscine par 262 €
  • Consulter les taux votés dans votre commune et département
  • Calculer le montant définitif en tenant compte de ces taux
  • Savoir que la taxe d’aménagement est due une seule fois lors de la construction ou installation pérenne

Quelle différence avec les années précédentes ?

Jusqu’à maintenant, la majorité des bassins hors-sol échappaient à la taxe d’aménagement s’ils n’étaient pas déclarés ou jugés trop temporaires. Seules les piscines enterrées ou maçonnées faisaient systématiquement l’objet de cet impôt local. Ce changement marque donc un tournant important dans la politique fiscale appliquée à tous types de piscines privées structurées.

Ce renforcement illustre aussi la volonté des pouvoirs publics d’équilibrer les recettes fiscales liées à l’habitat amélioré, mais aussi de limiter quelques abus antérieurs : certains foyers profitaient de l’absence de contrôle pour éviter toute déclaration et échappaient donc à la contribution attendue par les collectivités territoriales. Pour accompagner au mieux ces démarches et obtenir davantage d’informations sur l’environnement réglementaire ou les possibilités d’optimisation, il peut être utile de s’informer via des portails dédiés comme ceux spécialisés dans l’accompagnement à la création et gestion d’entreprise qui apportent également des conseils adaptés aux projets immobiliers impactés par la fiscalité locale.

En quoi la taxe foncière évolue-t-elle pour les propriétaires de bassins hors-sol ?

Aujourd’hui, disposer d’une piscine hors-sol installée plus de trois mois par an impacte également la base de la taxe foncière. La règle veut qu’un équipement pérenne augmente la valeur locative cadastrale du logement. Par conséquent, le propriétaire voit potentiellement ses impôts locaux grimper même d’une année sur l’autre, sans intervention directe de la mairie. Cette majoration se répercute automatiquement sur la feuille d’imposition.

La surface du bassin joue ici un rôle central, tout comme son caractère temporaire ou non. Un bassin démonté avant la fin de l’été laisse la valeur du bien inchangée. À l’inverse, une structure laissée en place accroît le confort – et donc la valeur administrative – du logement, justifiant aux yeux du fisc cette révision de la taxation foncière. Le montant de la taxe foncière dépendra finalement du barème communal et de la valorisation issue du cadastre mis à jour.

Source : https://edito.seloger.com/financement/mesures-fiscales/taxation-piscines-sol-2025-sera-concerne-article-20580_3.html

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