Les démarcheurs ne vous appellerons plus jamais : Voici les 3 mots magiques à prononcer pour enfin avoir la paix

Recevoir un appel indésirable en plein déjeuner ou lors d’une réunion importante est une source d’agacement pour beaucoup de Français. Le démarchage téléphonique reste malheureusement courant, malgré le renforcement de la réglementation ces dernières années. Bonne nouvelle : il existe aujourd’hui une méthode simple et surtout très efficace pour mettre fin à l’insistance des appels non sollicités. Avec seulement trois « mots magiques » et un rappel ferme de vos droits, il devient possible d’obtenir la suppression de votre numéro de téléphone des bases de données commerciales, et ainsi profiter enfin d’une réelle tranquillité.

Pourquoi le démarchage téléphonique persiste-t-il autant ?

Le démarchage téléphonique continue principalement parce que nombreux sont ceux qui ignorent leurs véritables droits face aux appels commerciaux. Les plateformes externalisées multiplient les tentatives dans l’espoir de convaincre quelques personnes, souvent sans prendre en compte le refus de démarchage exprimé par les particuliers. Pourtant, la législation française encadre strictement cette pratique : jours autorisés, horaires précis, fréquence limitée… Il est donc essentiel de ne pas laisser ces appels intempestifs perturber votre quotidien sans réagir.

Depuis mars 2023, la loi interdit formellement les appels de démarchage en dehors des plages de 10h à 13h et 14h à 20h, du lundi au vendredi (source DGCCRF). Appeler en dehors de ces créneaux, durant le week-end ou trop tôt le matin, constitue désormais une infraction. De plus, il est interdit de contacter quelqu’un via un numéro commençant par 06 ou 07, réservé à un usage personnel. Malgré ces règles, certaines entreprises persistent. Face à cela, il vaut mieux être préparé avec des arguments solides pour faire valoir ses droits. D’ailleurs, si vous vous demandez d’où proviennent certains numéros utilisés, tels que ceux débutant par 09, 48 ou 01, il est possible de comprendre précisément l’origine des numéros utilisés pour le démarchage téléphonique.

Quels sont les trois mots magiques à prononcer lors d’un appel indésirable ?

Dès le début d’une conversation avec un démarcheur téléphonique, rappeler calmement son droit au refus de démarchage peut tout changer. Cette astuce repose sur trois termes clés : signalement, suppression et plainte. Ces mots ont un effet immédiat car ils rappellent à l’interlocuteur les risques liés au non-respect de la réglementation.

L’utilisation de ce trio montre que vous connaissez la législation sur le démarchage et vos droits pour obtenir la suppression de votre numéro. La plupart des centres d’appels préfèrent alors mettre fin à la conversation, afin d’éviter les sanctions financières importantes prévues par la loi. De nombreux consommateurs s’interrogent également sur la manière dont leur numéro se retrouve entre les mains des centres d’appels ; si c’est aussi votre cas, vous pouvez découvrir pourquoi votre numéro apparaît sur certaines listes de call centers.

Bien utiliser les mots magiques pendant un appel

Il n’est pas nécessaire de hausser le ton. Formulez simplement : “Je vais procéder à un signalement auprès des autorités compétentes, j’exige la suppression immédiate de mon numéro de téléphone de votre base de données et je déposerai une plainte en cas de récidive.” Cette phrase claire suffit généralement à stopper net la tentative de démarchage. L’opérateur, habitué à reconnaître ces mots-clés, passe rapidement à un autre contact.

Pensez toujours à articuler distinctement ces trois mots : signalement, suppression et plainte. Ce rappel ferme de vos droits transforme le rapport de force : c’est désormais vous qui décidez de la suite. Au moindre doute, gardez cette formulation à portée de main dès qu’un appel indésirable survient. Voici comment structurer votre réponse :

  • Refuser poliment le démarchage téléphonique
  • Exiger la suppression de votre numéro de leur base
  • Annoncer un signalement via SignalConso si besoin
  • Prévenir qu’une plainte sera déposée en cas de récidive

Pourquoi ces démarches inquiètent-elles tant les sociétés de démarchage ?

L’évocation d’un signalement fait immédiatement craindre aux entreprises une intervention de la DGCCRF. Un dossier ouvert peut avoir de lourdes conséquences, notamment si la société a déjà reçu des demandes de suppression de numéro restées sans suite. Les amendes peuvent atteindre plusieurs centaines de milliers d’euros selon la gravité de l’infraction à la réglementation.

La menace d’une plainte auprès de la CNIL ajoute une pression supplémentaire. Respecter la vie privée des consommateurs est un pilier de la législation moderne. Ainsi, la majorité des opérateurs mettent fin à l’appel dès qu’ils sentent que la personne contactée connaît ses droits et qu’elle est prête à agir.

Quelles obligations doivent respecter les démarcheurs téléphoniques ?

La législation actuelle impose plusieurs règles strictes autour du démarchage téléphonique. En plus des restrictions horaires, d’autres mesures protègent la tranquillité des particuliers, comme la limitation de la fréquence des appels et l’obligation de supprimer un numéro sur demande.

Un même démarcheur ne peut plus multiplier les sollicitations : la loi limite à quatre appels maximum par mois sur une même offre. Après un refus clair, il doit attendre soixante jours avant toute nouvelle prise de contact. Si ces seuils ne sont pas respectés, chaque victime d’appel indésirable peut saisir la DGCCRF et constituer un dossier solide contre l’entreprise fautive.

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