La nouvelle est tombée : le Gouvernement va supprimer ces deux jours fériés pour tous les Français à partir de 2026

Depuis plusieurs semaines, la suppression de deux jours fériés s’impose comme une probabilité majeure pour l’année 2026. Selon un document transmis aux partenaires sociaux par le gouvernement, les journées du lundi de Pâques et du 8 mai figurent parmi les principales dates envisagées pour être retirées du calendrier. Cette mesure s’inscrit dans la future loi de finances 2026 et vise à renforcer le rendement budgétaire de l’État tout en impliquant des changements concrets pour les salariés et les employeurs.

Pourquoi envisager la suppression de jours fériés ?

Ce projet gouvernemental découle d’une volonté d’augmenter la compétitivité économique du pays. D’après les informations communiquées, supprimer ces jours permettrait de générer 4,2 milliards d’euros supplémentaires chaque année au profit du budget national. Ce montant serait directement affecté au projet de budget prévu pour 2026. Dans un contexte marqué par la révision de l’assurance chômage et la nécessité de stimuler la croissance, cette initiative prend tout son sens.

La lettre de cadrage envoyée par le gouvernement met également en avant l’objectif de réaliser entre 2 et 2,5 milliards d’euros d’économies annuelles sur la période 2026-2029. En supprimant le lundi de Pâques et le 8 mai, l’exécutif souhaite augmenter le volume global du temps de travail et initier une transformation structurelle durable pour les finances publiques.

Quelles conséquences directes pour les salariés ?

La suppression de jours fériés n’est jamais anodine pour les travailleurs. La disparition de deux jours chômés impliquerait que salariés du privé et agents publics devraient travailler normalement, sans percevoir de rémunération supplémentaire. Le dispositif adopté s’inspire fortement de celui de la journée de solidarité. Aucun jour de congé ne viendrait compenser cette perte, ce qui suscite naturellement des réactions chez les personnes concernées. Par ailleurs, il faut noter que la suppression de certains dispositifs fiscaux en 2026 va également jouer un rôle majeur dans le pouvoir d’achat des retraités, impactant ainsi les équilibres économiques autour des jours chômés.

Si toutes les professions ne seront pas touchées de la même manière, la majorité des salariés verraient leur organisation bouleversée. Cette évolution soulève des inquiétudes quant à l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle. Les modalités exactes dépendront des négociations menées avec les organisations syndicales dans les prochains mois.

Quel dispositif de compensation financière est envisagé ?

Contrairement à certaines attentes, aucune majoration salariale n’a été prévue pour compenser ces heures travaillées en plus. Le schéma proposé prévoit plutôt que les employeurs versent une contribution spécifique à l’État, alimentant ainsi le budget national. Cette méthode reprend le principe mis en place lors de la création de la journée de solidarité, où la charge repose principalement sur les entreprises.

Pour certains responsables syndicaux, cette compensation purement budgétaire interroge. Beaucoup se demandent si un tel système, qui pèse essentiellement sur les employeurs, sans incitation individuelle pour les salariés, est vraiment pertinent. Malgré cela, il semble que ce modèle ait été retenu pour garantir l’efficacité du rendement budgétaire attendu. De plus, d’autres ajustements complémentaires sont prévus : on sait par exemple que les horaires des heures creuses vont changer dès 2025 selon les décisions gouvernementales récentes, ce qui pourrait induire des modifications dans le mode de calcul des coûts salariaux pour les entreprises.

Quels sont les impacts sociaux anticipés ?

Les jours fériés jouent un rôle clé dans la cohésion sociale et l’organisation familiale. Leur retrait pourrait entraîner des répercussions notables sur la dynamique du monde du travail. Certains redoutent une augmentation de la fatigue ou une baisse de motivation, tandis que d’autres y voient une occasion de renforcer l’investissement professionnel et la relance économique.

Les discussions prévues jusqu’en septembre devront tenir compte de ces enjeux sociaux avant toute décision définitive. Si elle est adoptée, la suppression de deux jours fériés marquera un tournant majeur dans l’organisation du temps de travail en France.

Réactions et étapes à venir dans la réforme

Le processus s’annonce dense pour cette réforme ambitieuse. Le gouvernement a ouvert une phase de concertation jusqu’au 1er septembre afin de recueillir l’avis des partenaires sociaux. Ces derniers doivent préciser s’ils souhaitent engager des négociations sur le choix exact des jours supprimés et leurs modalités d’application. La décision finale devrait intervenir en septembre, juste avant la présentation officielle de la loi de finances 2026.

Le Premier ministre François Bayrou s’est montré très engagé sur ce sujet, rappelant dès la mi-juillet l’importance d’adapter le volume de travail national, à l’instar de certains pays voisins disposant de moins de jours fériés. Depuis, la question du lundi de Pâques et du 8 mai alimente un débat public animé par les médias et les représentants des salariés.

Quelle marge de négociation existe-t-il réellement ?

À ce stade, rien n’est définitivement arrêté concernant les jours à supprimer. Le gouvernement laisse la porte ouverte à d’autres options, selon les propositions des partenaires sociaux. Toutefois, la résistance reste forte dès qu’il s’agit de toucher à des repères symboliques du calendrier français.

Des alternatives pourront émerger durant les discussions, mais elles devront impérativement permettre d’atteindre l’objectif budgétaire de 4,2 milliards d’euros fixé par le projet de budget. Seules les solutions susceptibles d’y parvenir seront considérées.

Comment la mesure s’articule-t-elle avec les autres réformes en cours ?

La suppression de jours fériés s’intègre dans une refonte globale des politiques d’emploi et de protection sociale. Parallèlement, la révision de l’assurance chômage doit contribuer à optimiser les finances publiques. Plusieurs ajustements législatifs sont prévus, tous orientés vers la consolidation du projet de budget pour les années à venir.

L’exécutif gère ainsi plusieurs dossiers sensibles simultanément. Les choix réalisés à l’automne auront des conséquences importantes sur la mobilité des salariés, la vitalité économique et la perception générale de la politique menée par le gouvernement.

Zoom sur les jours concernés : lundi de pâques et 8 mai

Le choix du lundi de Pâques et du 8 mai fait particulièrement débat. Ces deux dates ont une signification profonde dans la culture française : le premier est associé à des retrouvailles familiales printanières, souvent propices aux ponts scolaires, tandis que le second commémore la fin de la Seconde Guerre mondiale, porteur d’une dimension mémorielle forte.

S’attaquer à ces journées déclenche logiquement de vives réactions émotionnelles et politiques. Néanmoins, pour le gouvernement, ces dates présentent l’avantage stratégique d’être situées à des moments clés du calendrier, permettant d’optimiser la production sans bouleverser outre mesure les grands équilibres saisonniers ou religieux.

  • Suppression du lundi de Pâques : modification des habitudes liées aux vacances scolaires et déplacements familiaux.
  • Retrait du 8 mai : interrogation sur le traitement des dates historiques nationales.
  • Remise en cause de l’enchaînement traditionnel entre fêtes religieuses et civiles.
  • Nécessité de préserver certains équilibres économiques pour les secteurs liés aux loisirs, au tourisme ou à la mémoire collective.

Changements attendus dans la loi de finances 2026

Pour mettre en œuvre la suppression de jours fériés, la prochaine loi de finances 2026 devra détailler les aspects techniques et calendaires du mécanisme, ainsi que les outils de suivi du rendement budgétaire. L’enjeu sera de concilier les exigences comptables de l’État, les intérêts des différents secteurs et les attentes citoyennes.

De nombreux acteurs surveilleront attentivement la traduction concrète de la mesure dans la loi, qui devra trouver un équilibre entre rigueur fiscale et respect des valeurs partagées autour du calendrier français. Les débats parlementaires et les mobilisations syndicales prévues à l’automne promettent d’être intenses.

Source : https://www.centrepresseaveyron.fr/2025/08/10/la-suppression-de-deux-jours-feries-se-confirme-voici-pourquoi-on-pourrait-travailler-le-lundi-de-paques-et-le-8-mai-des-2026-12869455.php

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