Jours fériés 2026 : Voici le calendrier officiel

La planification des jours fériés en France en 2026 mérite une attention particulière. Entre la fête du travail, la fête nationale, Noël et quelques exceptions régionales, les règles encadrant leur statut varient selon le secteur d’activité et la localisation géographique. Connaître la liste officielle des jours fériés et leurs modalités permet d’anticiper au mieux les ponts, week-ends prolongés ou de prévoir l’organisation du temps de travail.

Quels sont les jours fériés officiels en 2026 en France ?

En 2026, la France comptera onze jours fériés nationaux. Ces journées s’appliquent à la plupart des salariés, même si certaines peuvent varier dans des régions spécifiques comme l’Alsace-Moselle où deux jours supplémentaires existent. Il est essentiel de bien connaître cette répartition pour organiser ses congés ou anticiper d’éventuels ponts et week-ends prolongés.

Le code du travail (article L.3133-1) fixe la liste officielle des jours chômés à l’échelle nationale. De nombreux salariés consultent ce texte lors de la préparation de leurs demandes de congés ou pour éviter toute mauvaise surprise concernant le rythme de travail durant ces périodes.

  • 1er janvier (Jour de l’an)
  • 3 avril (Lundi de Pâques)
  • 1er mai (Fête du Travail)
  • 8 mai (Victoire 1945)
  • 14 mai (Ascension)
  • 25 mai (Lundi de Pentecôte)
  • 14 juillet (Fête nationale)
  • 15 août (Assomption)
  • 1er novembre (Toussaint)
  • 11 novembre (Armistice)
  • 25 décembre (Noël)

À cette liste nationale, il faut ajouter deux jours fériés régionaux pour l’Alsace-Moselle : le vendredi saint et la Saint-Étienne. Les habitants de ces départements bénéficient ainsi d’un calendrier enrichi, hérité de leur histoire singulière.

Spécificités du 1er mai, 14 juillet et 25 décembre : quelles différences ?

Parmi tous les jours fériés en France, trois dates retiennent particulièrement l’attention : le 1er mai (fête du travail), le 14 juillet (fête nationale) et le 25 décembre (Noël). Si chacun possède sa symbolique, leur impact sur l’organisation du travail n’est pas identique.

Le statut du 1er mai se distingue par son caractère impératif : il est obligatoirement chômé et payé, sauf dans certains services essentiels. À l’inverse, le 14 juillet et le 25 décembre dépendent davantage des conventions collectives ou du secteur d’activité pour déterminer si ces jours seront effectivement non travaillés et rémunérés.

Pourquoi le 1er mai est-il unique parmi les jours fériés ?

La fête du travail (1er mai) est le seul jour férié dont le chômage et la rémunération sont imposés par la loi à presque tous les salariés. Seuls les services essentiels (santé, transports…) peuvent fonctionner ce jour-là. En dehors de ces secteurs, chaque salarié bénéficie d’une journée non travaillée, normalement payée, sans qu’il soit besoin de négocier avec l’employeur.

Pour ceux qui travaillent exceptionnellement ce jour, une majoration salariale ou une compensation spécifique doit être prévue. Cette disposition fait du 1er mai un cas à part, contrairement aux autres journées fériées du calendrier français.

Comment sont gérés le 14 juillet et Noël ?

Le 14 juillet, symbole de la fête nationale, et le 25 décembre, célébration de Noël, occupent une place importante dans la culture française. Leur statut dépend souvent des conventions collectives applicables ou des accords d’entreprise. Selon la branche professionnelle, ces jours peuvent être chômés ou travaillés, avec parfois la possibilité d’un report ou d’une compensation adaptée.

Si l’activité économique l’exige, certaines entreprises proposent d’aménager le planning ou de compenser ces journées à une autre date, toujours dans le respect de la législation.

Quelles règles pour les jours fériés régionaux en Alsace-Moselle ?

L’Alsace-Moselle bénéficie d’une réglementation particulière sur les jours fériés. En plus du calendrier national, deux dates s’ajoutent : le vendredi saint (avant Pâques) et la Saint-Étienne (26 décembre). Ces spécificités découlent de l’histoire locale et doivent être intégrées dans l’organisation du travail dans ces départements.

Les employeurs locaux sont tenus de respecter cette réglementation régionale, tant pour le chômage de ces journées que pour leur éventuelle compensation. Cela peut influer sur la planification des congés et la fermeture annuelle des établissements publics ou privés.

  • Vendredi saint (uniquement en Alsace-Moselle)
  • Saint-Étienne, le 26 décembre (uniquement en Alsace-Moselle)

Jours fériés et organisation du travail : conventions, ponts et compensations

L’application des jours fériés dépend étroitement des secteurs d’activité et des conventions collectives. Certaines branches autorisent le report ou la compensation des heures, tandis que d’autres appliquent strictement le calendrier officiel. La gestion des ponts et week-ends prolongés relève aussi de la politique interne de chaque entreprise.

Selon la convention collective, il est possible de récupérer les heures perdues lors d’un pont ou de bénéficier d’une compensation lorsque le jour férié tombe sur un repos hebdomadaire. Toutefois, aucune règle générale n’impose à l’employeur de reporter automatiquement un jour férié coïncidant avec un week-end, sauf disposition spécifique.

Que se passe-t-il si un jour férié tombe pendant un week-end ?

Lorsqu’un jour férié tombe un samedi ou un dimanche, l’absence de compensation automatique est la règle, sauf indication contraire dans la convention collective applicable. Certains secteurs prévoient néanmoins des mesures particulières pour éviter toute inégalité entre salariés.

Il convient donc de vérifier les dispositions de son contrat de travail ou du règlement intérieur afin de connaître précisément les droits attachés à chaque situation, notamment en matière de récupération ou de compensation.

Les ponts : conditions et organisation

Un pont consiste à accorder un jour de repos supplémentaire entre un jour férié et un week-end. C’est l’employeur qui décide de la possibilité d’en bénéficier et des modalités de récupération des heures perdues. Cette pratique est très répandue au printemps ou à l’approche de l’été, permettant d’organiser des week-ends prolongés appréciés par de nombreux salariés.

Chaque entreprise définit librement ses règles en la matière, en tenant compte de la charge de travail et des besoins de service. Il est conseillé d’anticiper ses projets personnels en fonction de ces potentielles opportunités.

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