Impôts : voici les impôts qui risquent d’augmenter en 2026 avec le nouveau budget

Le projet de loi de finances 2026 suscite déjà de vifs débats, car il se révèle plus strict que les précédents. Plusieurs mesures fiscales visent à rééquilibrer les comptes publics et à élargir l’assiette fiscale. Cette fois, la hausse des impôts concernera une large part des ménages, pas seulement les plus fortunés. Les retraités, familles ou amateurs de consommation en ligne verront leur quotidien directement impacté par ces nouvelles dispositions.

Quelles évolutions majeures pour l’impôt sur le revenu ?

En 2026, la réforme du barème de l’impôt s’accompagne de changements profonds dans la manière de calculer l’impôt sur le revenu. L’accent est mis sur l’évolution des abattements fiscaux et l’intégration de certaines recettes auparavant exonérées ou partiellement défiscalisées. Cette orientation risque de peser davantage sur les classes moyennes ainsi que sur les foyers modestes.

Parmi les modifications notables, le calcul de l’assiette imposable sera revu pour accroître la collecte sans nécessairement augmenter les taux du barème de l’impôt. La stratégie affichée consiste donc à élargir la base taxable, ce qui devrait générer des recettes supplémentaires tout en limitant les effets visibles d’une hausse directe des taux. Pour découvrir les cinq propositions majeures qui pourraient entraîner une augmentation significative de la fiscalité dès 2026, consultez les mesures phares susceptibles d’alourdir la pression fiscale.

Abattement sur les pensions de retraite : ce qui change

L’un des points sensibles concerne l’abattement fiscal traditionnel de 10 % appliqué aux pensions de retraite. Ce dernier sera remplacé par un abattement forfaitaire de 2 000 €. Résultat : de nombreux retraités, même ceux dont la pension dépasse légèrement les 20 000 €, verront leur revenu imposable grimper mécaniquement. Pour beaucoup, cela entraînera une hausse de l’impôt sur le revenu chaque année.

Ce changement n’épargne ni les petits ni les moyens retraités, car l’ancien abattement était proportionnel tandis que le nouveau seuil est fixe. L’effort fiscal demandé varie désormais selon la situation de chacun, bouleversant certains équilibres budgétaires personnels.

Imposition des indemnités journalières pour affections de longue durée

Autre évolution majeure : dès 2026, les indemnités journalières perçues pour affections de longue durée seront intégrées au revenu imposable. Jusqu’à présent, ces sommes bénéficiaient d’un avantage fiscal qui disparaît avec cette réforme, renforçant ainsi les prélèvements sociaux.

Les foyers concernés devront s’adapter, puisque ces indemnités seront soumises au barème de l’impôt classique. Cette mesure vise à harmoniser le traitement fiscal de toutes les sources de revenus, mais elle représente une charge supplémentaire non négligeable pour les personnes concernées.

Quels autres prélèvements et taxes seront renforcés ?

Au-delà de l’impôt sur le revenu, le budget 2026 prévoit plusieurs hausses ciblées qui affecteront aussi bien les consommateurs que certains acteurs économiques. L’objectif reste toujours d’élargir les recettes fiscales via de nouveaux dispositifs parfois inattendus. D’ailleurs, concernant l’immobilier, le nouveau budget prévoit d’importantes modifications : la fiscalité immobilière pourrait évoluer dès 2026.

On observe notamment une volonté d’avoir une fiscalité plus homogène et moins sujette à l’optimisation, ce qui implique la suppression ou l’ajustement de certains avantages existants.

Suppression de la réduction d’impôt pour frais de scolarité

Dès 2026, la réduction d’impôt pour frais de scolarité accordée aux parents va disparaître. Ce dispositif permettait chaque année à de nombreuses familles, notamment celles ayant plusieurs enfants, de réduire sensiblement leur impôt dû.

Cette suppression touche particulièrement la classe moyenne et traduit une volonté d’uniformiser les avantages fiscaux accordés aux familles, tout en augmentant la contribution globale via la hausse des impôts.

Taxe sur les colis provenant de pays hors UE

Une nouvelle taxe sur les colis de moins de 150 € venant de pays hors Union européenne fera son apparition. Collectée lors de l’importation, elle risque de freiner les achats ponctuels sur les plateformes étrangères, comme celles situées en Chine ou aux États-Unis.

L’objectif est double : renforcer l’équité entre commerce local et international, tout en alimentant les recettes de l’État. Ce changement va certainement influencer les habitudes de consommation en ligne de nombreux Français.

Fiscalité accrue pour le vapotage

Les produits de vapotage vont eux aussi être concernés par une augmentation de la fiscalité. Dès 2026, ils seront taxés comme les autres produits du tabac, traduisant la volonté de lutter contre les nouveaux usages jugés à risque pour la santé publique.

Cet alignement fiscal entraînera une hausse des prix de vente pour les utilisateurs, tout en générant de nouvelles ressources pour l’État.

Des ajustements pour entreprises et philanthropes

Le budget 2026 intègre également des mesures concernant les sociétés et les particuliers engagés dans la philanthropie. Ces ajustements visent à rationaliser le système fiscal tout en luttant contre l’optimisation excessive de certains dispositifs.

Parmi les nouveautés, on retrouve des dispositifs spécifiques pour les holdings familiales, ainsi que des évolutions sur la fiscalité des dons, destinées à encourager la générosité malgré un contexte global de durcissement fiscal.

Nouvelle taxation des holdings familiales

Une taxe spécifique frappera désormais les holdings familiales. Ces structures patrimoniales, souvent utilisées pour faire transiter dividendes et bénéfices, seront soumises à une contribution supplémentaire, à l’exception des actifs professionnels qui restent exclus du champ d’application.

L’État cherche ainsi à capter une partie de la valeur transitant au sein des familles, tout en préservant l’activité économique directe. Cette mesure fait toutefois débat chez les chefs d’entreprise, soucieux de ne pas voir confondus capital productif et patrimoine privé.

Plafond relevé pour la réduction d’impôt sur les dons

Dans ce contexte exigeant, une note positive subsiste pour les donateurs : le plafond de la réduction d’impôt sur les dons passe de 1 000 à 2 000 €, toujours à hauteur de 75 %. Cette mesure encourage la philanthropie, même si elle ne compense pas totalement les autres pertes d’avantages fiscaux.

Par ailleurs, plusieurs autres ajustements sont à noter : gel de l’indexation de certaines niches fiscales, augmentation des droits de timbre liés à la nationalité, surtaxe sur les entreprises réalisant d’importants profits, et taxation accrue sur les dividendes distribués hors plan d’épargne.

  • Gel de l’indexation de certaines niches fiscales
  • Augmentation des droits de timbre liés à la nationalité
  • Surtaxe sur les entreprises réalisant d’importants profits
  • Taxation accrue sur les dividendes distribués hors plan d’épargne

Quels effets attendre de ces mesures fiscales en 2026 ?

Avec ces multiples hausses d’impôts et ajustements, les Français devront anticiper les répercussions sur leur budget. Certains dispositifs limiteront l’effet de la flat tax, tandis que d’autres toucheront les droits transmissibles ou encore la déclaration de certains compléments de revenus.

Le législateur affiche la volonté d’aller vers une fiscalité plus juste, quitte à remettre en cause de nombreux acquis. Le débat autour de l’équilibre budgétaire prend en compte des paramètres variés, comme le vieillissement démographique, l’essor du numérique ou la concurrence intra-européenne. Les prochains mois s’annoncent donc animés, tant chez les parlementaires que chez les citoyens concernés par cette nouvelle donne fiscale.

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