Cette huile d’olive notée 5/20 est l’une des plus mauvaise d’après l’UFC-Que Choisir

L’huile d’olive est souvent perçue comme un incontournable de la cuisine méditerranéenne, tant pour ses bénéfices santé que pour sa saveur unique. Pourtant, toutes les huiles vendues en supermarché n’offrent pas la même qualité. Le dernier comparatif réalisé par l’ufc-que choisir a mis en avant une huile d’olive bio, la Terra Delyssa, proposée autour de 10,59 € le litre et fabriquée en Tunisie, qui se démarque malheureusement par l’une des plus mauvaises notes attribuées : 5/20. Malgré l’engouement pour les produits bio et l’étiquette « vierge extra », cette référence cumule défauts gustatifs et présence de contaminants, ébranlant la confiance envers certains achats alimentaires en grande surface.

Pourquoi cette huile d’olive bio reçoit-elle une mauvaise note ?

L’appellation bio rassure généralement les consommateurs soucieux d’éviter les additifs et résidus chimiques. Cependant, dans le cas de cette huile d’olive, la déception est au rendez-vous à la lecture du verdict de l’ufc-que choisir. La note de 5/20 sanctionne des défauts majeurs difficilement acceptables lors d’un achat aussi courant qu’une bouteille d’huile en supermarché.

Une analyse approfondie révèle plusieurs problèmes sérieux, touchant autant le goût que la composition chimique du produit. Pour mieux comprendre l’intérêt réel de ce type d’huile, il peut être utile de s’informer sur les bénéfices santé reconnus de certaines huiles d’olive recommandées par des experts. Ces résultats rappellent combien la qualité sensorielle reste essentielle, y compris parmi les références labellisées bio ou « vierge extra ».

Quels sont les principaux défauts relevés par l’ufc-que choisir ?

Au-delà de la mauvaise note, plusieurs éléments techniques expliquent la sévérité du jugement. Pour saisir pourquoi cette huile d’olive bio figure parmi les moins bien classées, il faut examiner les points noirs signalés par les experts.

Le premier reproche concerne sans surprise les défauts gustatifs marqués. Jugée “lampante”, cette huile présente des arômes désagréables rappelant le moisi, les lies et l’humidité – des perceptions typiques de fruits mal conservés ou dégradés. Ce profil sensoriel très éloigné de celui attendu pour une véritable huile d’olive vierge extra met en lumière un manque évident de soin lors de la fabrication, notamment au niveau de la conservation des olives avant extraction.

La dimension sanitaire soulève également des inquiétudes. Les analyses ont révélé la présence de plastifiants nocifs (DBP, DEHP, DEHA) ainsi que d’hydrocarbures minéraux tels que les MOSH et POSH. Ces substances, considérées comme perturbateurs endocriniens, devraient être absentes d’un produit censé représenter le nec plus ultra du bio. Même si les normes légales sont respectées, leur simple détection suffit à placer ce produit dans la catégorie des huiles d’olive à risque potentiel.

Y a-t-il tout de même quelques qualités à retenir ?

Face à cette accumulation de défauts, on pourrait penser que rien n’est à sauver. Pourtant, l’ufc-que choisir relève deux aspects légèrement positifs. Contrairement à certaines huiles analysées par 60 millions de consommateurs, aucune trace de pesticide n’a été détectée dans cet article bio. Sur ce point précis, le label tient donc ses promesses, mais cela reste insuffisant au vu de la mauvaise qualité gustative et de la présence de contaminants.

Ce constat démontre que la problématique de contamination n’est pas systématique sur tous les fronts, mais il ne compense ni la médiocrité du goût ni la suspicion liée aux plastifiants et hydrocarbures présents dans cette huile d’olive. Lorsqu’il s’agit d’utiliser l’huile d’olive en cuisine, notamment pour obtenir des frites dorées et croustillantes, un geste très simple peut améliorer le résultat avec une friteuse à air chaud grâce à l’ajout judicieux d’un filet d’huile appropriée.

Qu’attendre réellement d’une huile d’olive bio du supermarché ?

Acheter une huile d’olive bio en grande surface fait désormais partie des habitudes de nombreux foyers. On attend logiquement un équilibre entre naturalité, sécurité et plaisir gustatif. Cependant, la diversité des méthodes agricoles et des procédés de transformation rend parfois la sélection complexe, même parmi les huiles estampillées « vierge extra ».

  • Prix : Un prix élevé, comme ici avec plus de 10 € le litre, n’assure pas une bonne qualité d’huile d’olive. Cette étude prouve qu’on peut trouver des défauts gustatifs et des contaminants, même à ce tarif.
  • Sensations : Un arôme fruité et frais dépend autant de l’origine des olives que de leur traitement post-récolte. Une huile médiocre trahit souvent une conservation défaillante.
  • Contrôles : Privilégier les produits testés par des associations comme l’ufc-que choisir ou 60 millions de consommateurs permet de mieux cerner les faiblesses cachées derrière des étiquettes rassurantes.
  • Transparence : Se renseigner sur l’origine, la date de récolte et la méthode de transformation aide à sélectionner une huile d’olive plus fiable.

Même avec des critères stricts, la vigilance reste indispensable pour éviter les déceptions et la mauvaise qualité, surtout lors d’un achat en supermarché.

Les conséquences de la mauvaise qualité pour le consommateur

Choisir une huile d’olive jugée médiocre malgré la mention bio soulève des questions, tant sur le ressenti des utilisateurs que sur l’aspect sanitaire. La présence de contaminants comme les hydrocarbures (MOSH, POSH) ou les plastifiants tranche nettement avec l’image naturelle du bio.

Certaines personnes seront rassurées par l’absence totale de résidus de pesticides, un point positif non négligeable. Toutefois, cela ne suffit pas à compenser un profil aromatique défaillant ni à dissiper la méfiance liée à la découverte de molécules indésirables telles que les perturbateurs endocriniens. Il est donc essentiel de rester attentif à la fois à la qualité gustative et à la composition chimique des huiles d’olive proposées en grande distribution, afin d’effectuer un choix éclairé et sûr.

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