C’est confirmé par le gouvernement : il n’est désormais plus possible de toucher la pension de réversion au-delà de cette somme en 2025

La pension de réversion représente un soutien financier essentiel pour de nombreux conjoints survivants en France. Cette aide, souvent indispensable pour maintenir un niveau de vie correct après le décès d’un époux ou d’une épouse, s’accompagne toutefois de règles strictes qu’il convient de bien comprendre. En 2025, ces conditions évoluent peu mais imposent toujours une vigilance particulière concernant les plafonds de ressources et les spécificités liées au statut du conjoint survivant. Voici toutes les informations clés pour mieux appréhender la pension de réversion en 2025 et éviter toute mauvaise surprise liée au montant maximum à ne pas dépasser.

Comment fonctionne la pension de réversion en 2025 ?

La pension de réversion correspond à une part de la retraite que percevait ou aurait perçu le conjoint décédé. Elle revient à l’époux ou épouse survivant qui répond à certains critères précis. Il n’y a pas d’attribution automatique : il faut impérativement faire une demande, et son obtention dépend du respect des différentes conditions d’éligibilité fixées par les régimes concernés. La réforme prévue en septembre 2025 pourrait apporter quelques modifications, mais les grands principes restent inchangés jusqu’à présent.

L’accès à cette aide reste conditionné non seulement au statut marital, mais aussi à l’âge minimum requis et surtout aux revenus du conjoint survivant. Seules les personnes mariées – à l’exclusion des ex-concubins ou partenaires pacsés – et âgées d’au moins 55 ans peuvent solliciter cette prestation dans le cadre du régime de base. Le calcul de la pension et son montant varient ensuite en fonction de plusieurs éléments, notamment des ressources du bénéficiaire.

Quels sont les montants maximum à ne pas dépasser ?

En 2025, deux grands plafonds de ressources déterminent si un demandeur peut percevoir la pension de réversion. Ces seuils de revenus distinguent entre personne seule et couple afin de mieux prendre en compte la diversité des situations familiales. Pour en savoir plus sur l’évolution des critères relatifs aux bénéficiaires et sur ce qui va changer à partir de 2026, découvrez toutes les explications détaillées relatives à la réforme de la pension de réversion à venir.

Pour une personne seule, le plafond de ressources annuel est fixé à 24 232 euros. Si le conjoint survivant vit en couple (marié ou remarié), ce montant s’établit à 38 771,20 euros pour le foyer. Un dépassement de ces sommes entraîne la réduction progressive de l’aide, voire sa suspension si les revenus excèdent le montant maximal autorisé.

  • Plafond de ressources pour une personne seule : 24 232 euros/an
  • Plafond de ressources pour un couple : 38 771,20 euros/an

Ces plafonds intègrent tous les revenus du conjoint survivant, qu’ils soient professionnels, patrimoniaux, issus de pensions diverses ou d’autres allocations. La vigilance s’impose donc chaque année lors de l’actualisation de sa situation auprès des organismes gestionnaires. Par ailleurs, il est important de noter qu’à partir de 2025, certains seuils de revenus vont devenir particulièrement stricts comme le confirme le gouvernement ; il ne sera plus possible de toucher la pension de réversion au-delà d’une certaine somme, à consulter précisément dans les nouvelles limites officielles annoncées.

Quelles conditions d’éligibilité doit remplir le conjoint survivant ?

L’attribution de la pension de réversion ne dépend pas uniquement du niveau des ressources. Plusieurs autres exigences formelles entrent en jeu, sous peine de voir la demande rejetée. Cela concerne l’âge minimum du demandeur, la nature du lien avec le défunt ainsi que la composition familiale.

Il faut être âgé de 55 ans ou plus lors de la demande pour le régime général de la Sécurité sociale. Les partenaires pacsés ou concubins sont exclus du dispositif, quelle que soit la durée de vie commune. En cas de divorce, cet avantage subsiste tant que toutes les conditions de revenu sont respectées et qu’aucun nouveau mariage n’a été contracté.

Quelle influence a l’état matrimonial sur la pension de réversion ?

Le droit à la pension de réversion disparaît le plus souvent si le conjoint survivant se remarie. Certains régimes complémentaires appliquent cette règle sans exception, tandis que d’autres acceptent le maintien du versement sous certaines réserves. Dans tous les cas, il importe de signaler rapidement tout changement de situation matrimoniale pour limiter les risques d’indus.

Si le défunt a eu plusieurs époux ou épouses successifs, chaque ex-époux(se) peut prétendre à une part de la pension de réversion, mais le montant global sera partagé proportionnellement à la durée de chaque mariage.

Quels types de revenus sont pris en compte dans le plafond de ressources ?

Toutes les catégories de ressources sont intégrées dans le calcul pour respecter le plafond de ressources. Outre les traitements ou salaires éventuels, on comptabilise également :

  • Les pensions de retraite personnelles servies avant celle de réversion
  • Certaines ressources immobilières ou mobilières
  • Des prestations sociales soumises à déclaration
  • Les revenus d’activité professionnelle même occasionnelle

Une déclaration annuelle précise demeure incontournable pour ajuster ou maintenir ses droits. Les oublis ou omissions volontaires exposent à des sanctions et à la récupération des sommes indûment versées.

Le calcul de la pension de réversion : comment cela se passe-t-il en pratique ?

Une fois le dossier accepté, le montant de la pension de réversion équivaut à 54 % du total de la retraite de base dont aurait bénéficié ou bénéficiait le conjoint décédé. Ce taux peut présenter des nuances selon le régime concerné (fonction publique, régimes spéciaux…), mais il s’applique à la majorité des assurés relevant de la Sécurité sociale.

Si les ressources du conjoint survivant dépassent les seuils réglementaires, le calcul tient compte de ces nouvelles données pour réduire ou supprimer le versement mensuel. À l’inverse, une situation financière fragilisée permet de retrouver ce droit, sous réserve de respecter le montant maximum à ne pas dépasser.

Que faire si plusieurs pensions de réversion sont possibles ?

Plusieurs unions ou divorces successifs peuvent ouvrir droit à plusieurs pensions de réversion si les conditions d’éligibilité sont réunies. Toutefois, le cumul s’applique généralement dans la limite d’un seul versement pour chaque type de régime de retraite (base, complémentaire…).

Par exemple, si le conjoint survivant est éligible à plusieurs pensions du même régime suite à des mariages multiples, seule la pension la plus avantageuse sera attribuée, car la réglementation interdit le cumul au sein du même régime. Pour des régimes différents, un cumul reste possible si les plafonds de ressources sont respectés.

Quels changements attendre de la réforme 2025 concernant la pension de réversion ?

Dès septembre 2025, de nouveaux ajustements pourraient modifier certains critères d’attribution ou les modalités de calcul par rapport à ceux listés ci-dessus. Les dispositifs actuellement en place restent valables jusqu’à nouvel ordre, mais il est recommandé de se tenir informé à l’approche de la réforme pour anticiper d’éventuelles évolutions concernant les seuils de revenus ou la procédure de demande.

Certaines voix évoquent un alignement progressif des différents régimes de retraite, éventuellement assorti d’une harmonisation des niveaux de ressources considérés pour accorder la pension de réversion. Pour autant, rien n’est encore définitivement arrêté à propos des prochains seuils ou modalités exactes, chaque régime gardant jusqu’ici ses particularités propres.

Source : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F13104

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