À partir du 1er janvier 2026, une nouvelle obligation va changer le quotidien de millions de propriétaires en copropriété. Issue de la loi Climat et Résilience, cette mesure impose la réalisation d’un diagnostic de performance énergétique collectif (DPE collectif) dans toutes les copropriétés. Près de 11 millions de logements sont concernés, soit plus de 23 millions de résidents. Ce diagnostic global, qui vise à évaluer la classe énergétique de l’immeuble et à proposer des travaux, s’accompagne d’une facture inédite : entre 1 000 et 5 000 euros selon la taille et l’état du bâtiment, une dépense à répartir entre tous les copropriétaires.
Pourquoi le DPE collectif devient-il incontournable dès 2026 ?
L’entrée en vigueur de cette obligation marque une étape majeure pour améliorer la performance énergétique du parc immobilier français. Jusqu’à présent, chaque appartement devait présenter un diagnostic individuel lors d’une vente ou d’une location. Désormais, c’est l’ensemble de la copropriété qui est concerné par un DPE collectif. Cette nouvelle approche permet d’analyser globalement les performances énergétiques des immeubles et d’identifier les travaux prioritaires à envisager.
L’objectif affiché est clair : mutualiser les efforts pour éviter que chaque propriétaire agisse seul et encourager ainsi des rénovations globales sur les bâtiments les plus énergivores. En regroupant les démarches et les coûts, la loi espère faire progresser la classe énergétique des immeubles collectifs, tout en favorisant des choix durables pour l’ensemble des résidents. Pour ceux qui anticipent déjà d’autres tendances majeures cette année-là, il peut être intéressant de découvrir quels prénoms garçons seront les plus donnés en France en 2026, soulignant que de nombreux secteurs de la société voient émerger de nouvelles dynamiques autour de l’année 2026.
Quelles sont les copropriétés impactées par l’obligation ?
Cette réforme touche directement entre 740 000 et 800 000 immeubles résidentiels, principalement dans le parc ancien où les pertes énergétiques sont importantes. Cela représente entre 10 et 11 millions de logements, répartis sur tout le territoire français. Tous les appartements faisant partie de ces ensembles seront concernés par cette évaluation globale, qu’ils soient situés dans une petite ou une grande ville, sans exception.
L’obligation vise aussi bien les grandes copropriétés de plus de 50 lots que les structures plus modestes. Chaque syndicat des copropriétaires devra anticiper cette dépense, voter le budget lors de l’assemblée générale et choisir un professionnel agréé pour réaliser le DPE collectif.
- Copropriétés récentes ou anciennes : toutes sont concernées par la nouvelle obligation.
- Tous les propriétaires participent au paiement du coût du diagnostic.
- Le paiement s’effectue via les charges votées en assemblée générale.
- Le diagnostic porte sur la toiture, les murs extérieurs et les parties communes.
Le DPE collectif repose sur une analyse technique approfondie : isolation de la toiture, qualité des murs extérieurs, état des fenêtres ou encore rendement des installations collectives de chauffage. Ces éléments permettent d’attribuer une note énergétique globale allant de A (performance optimale) à G (logement très énergivore). Le rapport final met en avant les points faibles et propose des recommandations concrètes, voire impose certains travaux si nécessaire. Un effet inattendu des obligations récentes peut également être observé lorsque des décisions affectent la vie privée, comme cela a été vécu suite à la popularisation soudaine de prénoms par une série télévisée ; le témoignage d’une famille illustre comment le choix d’un prénom rare peut transformer le quotidien à cause d’une notoriété médiatique.
Ce document réglementaire offre ainsi aux propriétaires une vision claire des priorités à traiter pour réduire leur consommation d’énergie et anticiper les futures exigences légales.
Quels travaux peuvent être recommandés suite au DPE collectif ?
Après évaluation, le DPE collectif peut suggérer diverses améliorations telles que l’isolation renforcée, le remplacement des équipements de chauffage, la modernisation des fenêtres ou encore l’amélioration de la ventilation des parties communes. Si certaines interventions représentent un investissement conséquent, elles permettront de diminuer durablement les charges collectives et de valoriser le patrimoine immobilier.
En fonction des conclusions du rapport, l’assemblée générale décide des investissements à entreprendre pour améliorer la classe énergétique de l’immeuble, tout en tenant compte de la capacité financière de la copropriété.
Quel sera le coût réel pour chaque logement ?
Le DPE collectif introduit une nouvelle ligne de dépenses pour les propriétaires d’appartements en copropriété. Le montant total dépendra principalement de la taille de l’immeuble, du nombre de logements et de la complexité du bâtiment. Pour les petites résidences, la facture se situera autour de 1 000 euros, tandis que les grands ensembles pourront dépasser 5 000 euros.
La dépense sera partagée entre tous les copropriétaires selon leurs tantièmes, c’est-à-dire leur part dans la copropriété. Même le coût minimal reste inédit pour de nombreux ménages déjà confrontés à l’inflation et à la hausse des charges courantes.
- Immeuble de moins de 20 lots : facture souvent comprise entre 1 000 et 2 000 euros
- Copropriétés moyennes (20 à 50 lots) : paiement autour de 3 000 à 4 000 euros
- Grandes résidences (plus de 50 lots) : coût total dépassant parfois 5 000 euros à répartir
Comment organiser le paiement et gérer la prise de décision ?
Pour chaque propriétaire, il faudra anticiper ce paiement, généralement intégré aux appels de fonds annuels par le syndic. Avec cette obligation nationale, aucune échappatoire n’est possible : l’absence de DPE collectif expose la copropriété à des sanctions et empêche certaines démarches administratives comme la vente d’un logement.
Avant toute intervention, l’assemblée générale votera non seulement la réalisation du diagnostic mais aussi le choix du professionnel agréé. Une concertation attentive permettra de limiter les contestations et de garantir une répartition équitable de la facture entre tous les propriétaires concernés.